1. |
Salade-Secte
05:43
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De matière-noyade, il sera question.
De mourir les mains liées dans l’océan de mes vacances.
De ne pas y croire, il sera question.
La maison-piège s’adonne à la ruine, à l’oubli puis à la redécouverte
Dans la postérité peut-être d’elle il sera question.
Le culte des morts de retour dans sa nouveauté,
un tant soit peu vers la connerie ;
les portes sont grandes, ouvertes.
On devra les pendre pour ce qu’ils ont fait de la nuit.
Leur prendre les astres de force, les consacrer à l’invisible tourment.
Le noctournant se garde de commenter, lave ses mains tachées du rien.
Ergo Sum Salade-Secte.
Plus que jamais l’appel résonne plus que jamais la nébuleuse en dit davantage sur qui nous sommes plus que jamais nous savons que nous ne pouvons rien dire.
Pourtant certains se lancent tout de même à sa recherche.
Pendre la chanson dans l’espace public.
Pour lui faire dire ce qu’elle ne dit pas.
L’illimité a cela de bien: c'est que ça part d’une limite.
Dès qu’on transgresse on est en route.
Je n’arrive pas à y croire.
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2. |
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Seule une bête peut extirpé la bêtise
Choisir où mourir, mais ne pas être chez soi.
Traîner les corps au dehors de la parole fausse, commune.
La chair ne goûte rien que les reins et les poumons noircis.
Lupin, mais trop humain ;
trop humain
aux yeux des chiens.
Humain, mais trop lupin ;
trop lupin
à l’ouïe des vains
Rien ne sert d'hurler, la lune n'engage plus ;
à quoi bon?
Vieille rêverie, vieille légende:
une nuit éventrée de tous ses temps.
La faux sans faucheuse, je récolte les parvenus.
''Il y a très peu de phrases où tu te sentiras chez toi.''
Lupin, mais trop humain ;
trop humain
aux yeux des chiens.
Humain, mais trop lupin ;
trop lupin
à l’ouïe des vains.
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Je suis un grand lecteur de DVD.
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3. |
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Chercher Léviathan, chercher noise.
J'ai aperçu ''Ouroboros'' dans un choix de réponse.
Vivre, manger, crever ;
quand le langage cesse de me contenir.
Chercher Léviathan, chercher noise.
Ils lavent les rues, mais laissent les corps s'y promener nus, librement.
Vivre, manger, crever ;
quand le langage cesse de me contenir.
"J'ai encore quelques haines, je sais qu'elles existent'' ;
mon corps reste à venir.
Un langage que l'on parle comme une arme comme retourne contre soi-même.
Un plat de viande qui s'appelle Un mal nécessaire pour le mal nécessaire.
Ni absent ni présent
Le Noctournant se porte bien dans nos coeurs.
Trop connes et trop cons
pour saisir le poids de son
Ω
La bouche d'ombre, invoquée.
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4. |
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On préfabrique des crépuscules pour tuer
la promesse des beaux lendemains.
J'ai pris l'optimisme en otage et je l'ai
gavé des vers du réel.
(Les abysses sont accessibles même lorsque nous sommes heureux.
C'est avec un sourire aux lèvres que nous avançons vers l'incertitude.
J'aime t'aimer, c'est tout ce qui compte.)
Puis-je me cacher dans l'éternel obscurité des secondes laissées pour compte?
Leur numéro résonne dans l'absence de chance à devenir l'instant présent.
On l'a tous vu. On l'a tous bu.
On l'a tous su. On l'a tous tu.
Bientôt sourd ou muet,
je m'engage dans l'avenue du silence.
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5. |
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Je m'appelle ''cloître''
et les temps sont durs ;
mais le leur est compté.
Vivre, ça coûte un bras ;
mais pour mourir,
ce sont les deux pieds devant.
Et si j'éventrais la nuit des temps pour prouver mon point?
Pour une voix qui n'est jamais venue chanter la fin moyenne.
On se couvre de silence, vraiment.
Et si j'éventrais la nuit des temps pour prouver mon point?
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6. |
Silence et cilice
08:43
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(Ne plus boire d'eau, mais la matière-noyade)
Et les regards sont coupés
(Mon nom s'épelle en tout le mal du monde)
Et tes retards sont prouvés
(Et les chiens me rendent triste)
Et tes retards sont rejetés
(Ils attendent et attendent et rien ne vient ; leurs maîtres commandent les beignes)
Et nos regards sont coupés
(Je cherche le mot juste)
Je cherche le mot juste.
SILENCE/CILICE/SILENCE
Et les regards sont couvés
(Tu termines les phrases avant même qu'elles puissent parler)
Et nos retards sont rejetés
(Toujours le premier arrivé à l'extinction)
Et nos retards sont motivés
(Ton sourire écrit une satisfaction holocénique)
Je me réjouie de te laisser dicter les fins dernières
SILENCE/CILICE/SILENCE
Les lueurs de recommencement ne nous guident plus dans l'obscurité
qui répète son champ lexical propre,
sans montrer ni signe de fatigue ni intention de s'arrêter.
Parler l'oméga, raconte une dernière fois la tentation d'en finir.
La demande pour une certaine positivité se fait criante ; je ne fais que marmonner mon désaccord:
une vérité parmi tant d'autres possibles.
Parmi tant d'autres possibles ;
Parmi tant d'autres possibles.
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Cacher de sombres réalités derrière l'apparente innocence.
L'envers du miroir ne fait que son travail.
Toi qui me fait parler dont je ne sais que très peu:
j'ai la stase du cri de mort comme début de regard.
Ce qui touche au plus grand nombre, je le laisse au degré zéro.
Je touche l'agrément là où ça fait mal.
Nous aspirons à siéger au centre des choses, mais quelle tristesse
de constater notre excentrisme légendaire.
Je touche l'agrément où ça fait mal,
mais quelle tristesse de constater notre excentrisme légendaire.
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