(Ne plus boire d'eau, mais la matière-noyade)
Et les regards sont coupés
(Mon nom s'épelle en tout le mal du monde)
Et tes retards sont prouvés
(Et les chiens me rendent triste)
Et tes retards sont rejetés
(Ils attendent et attendent et rien ne vient ; leurs maîtres commandent les beignes)
Et nos regards sont coupés
(Je cherche le mot juste)
Je cherche le mot juste.
SILENCE/CILICE/SILENCE
Et les regards sont couvés
(Tu termines les phrases avant même qu'elles puissent parler)
Et nos retards sont rejetés
(Toujours le premier arrivé à l'extinction)
Et nos retards sont motivés
(Ton sourire écrit une satisfaction holocénique)
Je me réjouie de te laisser dicter les fins dernières
SILENCE/CILICE/SILENCE
Les lueurs de recommencement ne nous guident plus dans l'obscurité
qui répète son champ lexical propre,
sans montrer ni signe de fatigue ni intention de s'arrêter.
Parler l'oméga, raconte une dernière fois la tentation d'en finir.
La demande pour une certaine positivité se fait criante ; je ne fais que marmonner mon désaccord:
une vérité parmi tant d'autres possibles.
Parmi tant d'autres possibles ;
Parmi tant d'autres possibles.
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Cacher de sombres réalités derrière l'apparente innocence.
L'envers du miroir ne fait que son travail.
Toi qui me fait parler dont je ne sais que très peu:
j'ai la stase du cri de mort comme début de regard.
Ce qui touche au plus grand nombre, je le laisse au degré zéro.
Je touche l'agrément là où ça fait mal.
Nous aspirons à siéger au centre des choses, mais quelle tristesse
de constater notre excentrisme légendaire.
Je touche l'agrément où ça fait mal,
mais quelle tristesse de constater notre excentrisme légendaire.